[A3][Mythe] Origines et personnalités des Hommes-Dieux

*Document antique.*

[Les informations HRP sont utiles pour faire comprendre de quoi on parle, plus précisément. ]


Arcane : Magie
Statut : Élue des Arcanes
Race : Elfe Noire
Alignement : LM
Classe(s) : Mage (40) / Élue des Arcanes (40) ?
Naissance : -306
Origine : Pandemonium

Histoire personnelle :

+5 : Myhrinil Celybehn devient l’arcane de la magie puisant dans la magie théurgique et la thaumaturgique à l’opposé du Grand Esprit pour qui seul compte la thaumaturgie. (à revoir çà)

Myhrinil est l’égérie des elfes noirs. Ses connaissances en magie essentielle et cléricale sont telles qu’on lui accorde volontiers l'un des grimoires divins les plus puissants qui soient.

Myhrinil maîtrise une magie de charme, reflétant ses méthodes d’action. La Femme-Déesse hypnotise d’une main et frappe de l’autre. C’est un animal aux aguets qui n’attaque sa cible que lorsque celle-ci dort profondément. Les ombres incarnent son territoire dans lequel elle rôde pour dispenser le malheur aux peuples de la surface.

D'un machiavélisme effrayant, elle a su faire sa place au sein du panthéon de L’Un grâce à son don inné pour la magie. Consciente des buts à atteindre, elle ne s'autorise aucun écart et fait toujours preuve d'une grande rectitude dans sa façon d’agir. Elle a su imposer sa puissance aux yeux de tous, on lui accorde ainsi les alliances actuelles qui existent avec les duergars et les Svirfnebelins, la création de Ssâar bien sûr, mais particulièrement l’extrême domination des femelles sur les mâles de la société drow. Il n’y a pas une seule de ses menaces qui n’aboutisse.

La plupart des adeptes de cette puissance sont des femmes, majoritairement elfes noires bien que de nombreux partisans et partisanes de la cause drow se soient tournés vers elle. Bien souvent par pure fascination, ou par respect. Elle a su combler les peuples de Ssâar en leur offrant une puissance et un statut dignes de ce nom. La plupart des mâles drows qui la vénèrent ont accepté la domination des femelles dont ils respectent l’autorité. Myhrinil rechercherait depuis peu un héraut digne de lui faire honneur, éveillant ainsi l’ardeur de nombreux mâles devenus dernièrement plus dangereux que jamais.

Myhrinil ne foule jamais le sol de la surface en plein jour, elle attend que la nuit vienne pour voler de par les ombres à la recherche du meilleur endroit où saupoudrer son poison. Elle a l’apparence d’une matriarche à la beauté inestimable hantée d’une nervosité grinçante, irritante. Elle ne tolère aucun affront et ne laisse aucune affaire en suspend. Généralement épaulée de son sceptre pensant, dit "Elhirym" chez les elfes, elle n'oublie rien et prend toujours le temps de planifier ses attentats. Particulièrement lorsqu'il s'agit d'une vengeance.

Tout comme elle, ses adeptes n’entretiennent que très peu de relations sociales avec le monde de la surface, et les rapports avec ce dernier se limitent principalement à des attentats et quelques rares commerces clandestins. Myhrinil ne cherche à composer avec aucun de ceux qu’elle considère comme des ennemis, elle s’est fixée pour but de faire sombrer Arkalym dans les tripes de la terre, là où drows et autres peuples sombres régneront en maîtres incontestés. Elle veut éclipser le soleil et faner le cycle de la vie, elle veut une terre sombre et calcinée sur laquelle ses adeptes pourront traîner leurs ennemis dans la poussière cendrée sur des centaines de mètres.

On dit que Myhrinil convoiterait une des reliques du Murgath’Maûl, "La Faucheuse". Convoiter "La Faucheuse" c'est convoiter le monde négatif, la terre des ombres. L'Arcane de la Mort n'a à ce jour encore désigné aucun Élu, et l'on raconte un peu partout que certains lorgneraient avec envie du côté des Fosses...

Arcane : Magie
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Esprit
Alignement : NB
Classe(s) : Mage (40) / Mage de Thay (20) / Barde (20) ?
Naissance : - 6700 ?
Origine : Shamarel ?

Histoire personnelle :

-59 : Oléon est investi du Feu Arcanique et devient « Le Grand Esprit » pour les Magies.

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Le Grand Esprit ne s’appelle pas ainsi pour rien. C’est une vapeur qui n’a aucune identité, ou du moins qui n’en a plus. Sa pratique de la magie est telle qu’il a lui-même fusionné avec le flux de son arcane. Nul ne pratique comme lui la magie essentielle, mais son total désintérêt pour la magie cléricale est, selon certains, une regrettable ou heureuse faille.

Entité de sagesse et de réflexion, il refuse depuis toujours le jeu des Homme-Dieux et reste le plus loin possible de ces derniers. Ses actes sont pensés et repensés, et il s’avère bien difficile de provoquer sa colère. Il se veut très proche de ses adeptes et leur parle d’égal à égal, sans aucune considération de puissance. Il juge l’être pensant à son intelligence et à la pertinence de sa personnalité. Seul le savoir pur compte à ses yeux, ce qui le pousse à emmagasiner une infinité de connaissances diverses.

La plupart de ses adeptes ont voué leur vie à ces mêmes buts. On y voit généralement de puissants mages, mais il n’est pas rare que certains bardes le vénèrent pour l’extrême savoir dont il fait preuve. C’est un être qui vit en retrait par rapport à ses pairs, pour se faire oublier d’eux, préférant les surveiller de loin. Il pense que la vie est un engrenage de causes et de conséquences dont il est possible de comprendre et de maîtriser le fonctionnement. Le Grand Esprit n’accepte sous sa coupe aucun prêtre, caste de gens qu’il n’apprécie particulièrement pas. Il est donc le seul Homme-Dieu, avec Peltyn, à n’avoir aucun religieux dans ses rangs, ce qui, dit-on, affaibli son culte face aux autres.

Il vit secrètement et n’est disponible que pour ses fidèles. Il est très méfiant et préfère miser sur la qualité plutôt que sur la quantité en matière d’adorateurs, si bien que nombreux sont ceux qui, de l’extérieur, considèrent ce culte comme une secte secrète dont il est bon de se méfier. Les adeptes du Grand Esprit sont généralement invités à protéger la vie et le monde, bien que leurs actions restent presque inaperçues aux yeux de tous. La diplomatie est leur domaine officiel.
A l’image de leur Homme-Dieu qui possède une infinité de visages et de corps, ses adorateurs se perdent dans la foule, se servant de l’effet de masse pour mieux se faire oublier dans l’attente de l’heure où il devront s’exprimer.

Le Grand Esprit rêve d’un univers calme et paisible où la révolte se ferait dans les bibliothèques plus que sur les champs de batailles. Il veut préserver l’harmonie des choses et œuvre en ce sens main dans la main avec Gaëlle. Nombreux sont ceux qui savent qu’il fait tout pour manipuler les puissances, non pas par intérêt personnel mais bien pour préserver et défendre les valeurs auxquelles il croit. On le dit imbattable aux échecs.

Comme de nombreux Homme-Dieux, le Grand Esprit convoite les Reliques du Murgath’Maûl. Il aurait, dit-on, un intérêt tout particulier pour le "Heaume de la Connaissance". Cette relique en sa possession, il deviendrait un Oracle d’une toute puissance et un être de savoir absolu, lui permettant de fusionner pleinement avec son Arcane.

Arcane : Guerre et Destruction
Statut : Elue des Arcanes.
Race : Elfe Sauvage
Alignement : CM
Classe(s) : Barbare (40) / Berserk (20) / Elue des Arcanes (20) ?
Naissance : -485
Origine : Arborée

Histoire personnelle :

-54 : Elya est investie du Feu Arcanique et devient « La Vierge » pour la Vie et la Création.
+9 : Elya est déchue de l'Arcane de la Vie et de la Création et investie par celle de la Guerre et de la desctruction.

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Elya est une personne extrêmement perturbée, incapable de tenir une discussion trop longue. Elle a de nombreux tics et fait preuve d’une agressivité quasi constante. D’une rare beauté qui contraste avec la haine qu’elle renferme, elle n’use jamais de ses atouts physiques et préserve intacte la valeur de son nom. Elle ne tolère à ce sujet strictement aucune remarque.

Elle fut autrefois désignée par l’Arcane du Plaisir et de la Beauté afin d’en maîtriser le flux parmi les mortels, mais sa rencontre avec Cynalkar lui fit perdre la tête. A tout point de vue. Il y a bien longtemps, Cynalkar et Gaëlle n’étaient pas aussi calmes dans leurs relations qu’ils peuvent l'être actuellement. Lors d’une lutte qui commençait à dégénérer entre les adeptes, Elya décida de prendre part au combat aux côtés de Gaëlle. Elle ne missionna pas un grand nombre d’adorateurs et fit l’erreur d’envoyer son héraut.

Observant de loin les champs de batailles, elle pu voir son chevalier flamboyer tel un prince victorieux. Il faisait honneur à sa personne et cela ne plut que moyennement à Cynalkar qui ne souhaitait pas accumuler les adversaires. On dit qu’il alla lui-même mettre à mort le héraut au milieu de la bataille, en signe d’avertissement. C’est à ce moment que l’esprit d’Elya sombra. Ce fut petit à petit qu’elle perdit la tête jusqu’à basculer dans une véritable folie, et elle voue depuis ce jour une inexplicable fascination pour Cynalkar. Cela devenait chez elle une obsession, et on raconte que l’un de ses proches auraient eu un jour le courage de lui dire qu’elle perdait la raison. Le pauvre mourut sur le coup dans un violent bain de sang. C’est à ce moment précis de sa vie qu’elle devint la fille de l’Arcane de la Guerre et de la Destruction.

Dès lors, tout est allé très vite. Il y eut des exécutions en masse au sein de ses rangs, ceux qui ne suivaient pas leur nouvelle maîtresse devaient périr. Elle devint alors une véritable menace pour la paix d’Arkalym, ne pensant qu’à déchaîner les haines entre les peuples et à faire couler le sang. Elle n’existe aujourd’hui que pour détruire et prouver sa dévotion à L'Unique. C'est aujourd'hui une dangereuse machine de guerre, et ses anciens amis ont perdu tout espoir de la ramener...

Bien que ses adeptes soient pour la plupart de sanglants combattants, certains sont au contraire bien différents d’elle. On dit même qu'elle serait épaulée discrètement par quelques adorateurs d'une grande sagesse. En réalité, Elya n’est plus apte à gérer son culte de manière raisonnable et, dans quelques sursauts de lucidité, elle s’en remet généralement à une poignée de conseillers sévèrement sélectionnés, quand elle estime en avoir le temps. Ces "privilégiés" qui gouvernent à sa place, sous son oeil colérique, vivent généralement dans l’éternelle angoisse d’être démis de leurs fonctions… ce qui bien sûr implique une mort certaine. Elle règne sur ses adeptes par la terreur, et seuls les plus puissants d’entre eux peuvent espérer la moindre reconnaissance.

Son seul et unique allié est Cynalkar auquel elle ne refuse rien. L’association de ces deux puissances fut annoncée par beaucoup comme une des pires choses qui pouvaient arriver, et ce fut certainement pour ces deux entités le seul moyen de s'assurer une existence à peu près tranquille. Nul sinon Brëon Le Fier ne maîtrise mieux les stratégies de guerres qu’elle, et voir ses armées à la porte de chez soi n’est jamais bon signe.

On la dit lancée dans une quête acharnée et délirante à la recherche du "Gant des Hommes" et de "La Hurleuse", deux des plus puissantes Reliques du Murgath’Maûl.

Arcane : Loi et Bien
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Nain
Alignement : LB
Classe(s) : Guerrier (40) / Protecteur Nain (20) / Elu des Arcanes (20) ?
Naissance : -306
Origine : Mont Céleste

Histoire personnelle :

-55 : Bréon est investi du Feu Arcanique et devient « Le Fier » pour le Bien et la Loi.

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Brëon est un exemple suivi par bien des gens. Il est l’emblème de l’héroïsme sur Arkalym, et son courage n’est plus à prouver. Son nom évoque la grandeur autant que la puissance et le génie dont il fait preuve sur les champs de batailles. C’est un combattant hors pairs qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte lorsqu’il le faut.
« Sa colère est aussi terrible que la fin du monde » vous diront la plupart de ses adeptes.

Ceux qui le suivent sont généralement des idéalistes emplis de bonnes intentions, des êtres motivés qui croient dur comme fer que la paix peut être définitivement instaurée. Seulement cela ne se fera pas à n’importe quel prix, et Brëon veille à ce qu’aucun de ses adeptes ne fassent le moindre faux pas. Il s’est autrefois très sérieusement brouillé avec Urdahl, Main de Fer auquel il reprochait des méthodes trop rigides et fait tout pour éviter ce genre de dérapages dans ses propres rangs.

Ses adorateurs sont généralement des religieux animés par la lumière et la foi, mais sa tolérence est telle qu'il accepte dans ses rangs tout être dont le but est avant tout de participer à la construction d'un monde sain. Brëon n’est pas un idiot borné, il sait composer avec les autres lorsqu’il le faut, et ses adorateurs lui font honneur lorsqu'ils agissent de la sorte eux aussi.

Il veut un monde verdoyant où seuls les peuples de bonne volonté ont leur place. Il n’attaque jamais le premier et n’aime guère se venger, bien qu’il sache fixer les limites à ne pas dépasser. En réalité, on ne parle pas avec lui de vengeance mais bien de sanction. Il veut une justice efficace pour tous et équitable, faisant couler le moins de sang possible... mais autant qu’il en faudra. On dit qu’il chercherait un héraut et que ce rôle ne serait attribué qu'à celui qui érigerait un tribunal digne de lui, et d’Arkalym.

Il est proche de ses adeptes et montre une grande compassion pour leur douleur. Il s’intéresse à eux et n’hésite pas à les aider dans la mesure du raisonnable, sous l’œil attentif de Gaëlle qui l’empêche de trop abuser de son pouvoir. Brëon est un Homme-Dieu puissant qui a les gros avantages d’avoir un grand nombre d’alliés derrière lui et de peser très lourd dans la balance. On dit que ses conseils sont d’or.

Il convoiterait depuis longtemps "L’Amulette de la Grande Harmonie", une terrible relique faite d’énergie positive que craignent plus que tout des êtres comme Cynalkar, « l'Unique » ou Fel, « L’Ignoble ».

Arcane : Mal uniquement
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Tanar’ri Nalfeshnie (planaire)
Alignement : LM
Classe(s) : Mage nécroman (40) / Elu des Arcanes (40) ?
Naissance : -1500
Origine : Abysses

Histoire personnelle :

-55 : Fel est investi du Feu Arcanique et devient « L’Ignoble » pour le Mal.

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Fel fut surnommé L’Ignoble par Brëon Le Fier. Ses méthodes sont basées sur la torture, la douleur et la peur. Il parle peu à voix haute et communique généralement par télépathie. Il terrorise les mortels en s’immiscent dans leur esprit pour les hanter. C’est un tenace, une plaie dont il semble impossible de se débarrasser. Fel est un cauchemar qui revient sans cesse ordonnant aux morts et aux esprits faibles. Le Mal sous sa forme la plus répugnante est son domaine, le silence son existence.

Ses fidèles sont des fanatiques qui avancent dans le noir guidés par la voix de leur maître. Les sacrifices en son nom vont bon train et sont appréciés de l'Homme-Dieu. Celui qui œuvre efficacement est récompensé dignement. Celui qui échoue l’est tout autant… Fel n’a aucun traître dans ses rangs.

Il est le seul Homme-Dieu a avoir connu L’Un, le créateur du panthéon. Il a participé pour beaucoup à l’éradication des anciens dieux... Il était à ses côtés lors de la chute de Thanos, il a lui-même torturé, violé puis tué Temeria avant de la dévorer, et de gober son âme. Sa noirceur n’a d’égale que son goût pour la laideur et la souffrance, mais il n’a pas toujours était ainsi.

Planaire, il était autrefois le prince des Abysses et son règne là-bas était incontesté. Serviteur du Mal et du Chaos, c’était un être d’une instabilité et d’une violence extrême, animé par la haine et la volonté de destruction. Lorsqu’il devint Homme-Dieu sur Arkalym, il se retourna contre L’Un qui ne fut pas assez puissant pour lui résister. Il avait alors les pleins pouvoirs jusqu'à ce qu'il invite Cynalkar à le rejoindre. L'erreur de sa vie.

L'Unique n'était pas encore appelé ainsi, il n'était alors que son élève et gérait ses affaires en son absence, sur les Abysses. Et si Fel savait parfaitement à quoi s’attendre avec lui, il n'avait cependant pas imaginé que la trahison viendrait aussi vite. Il s'effondra devant Cynalkar en lui cédant ses terres sur les Abysses comme sur Arkalym. L’humiliation fut telle que peu de ses adorateurs osaient encore prononcer son nom, et nombreux sont ceux qui riaient de lui à cette époque... Mais il a survécu et a réuni autour de lui une poignée d'adorateurs dont la dévotion n'a de limite que sa soif de vengeance.

Dès lors, il devint cet être de misère, de haine, de honte, de souffrance et de rage… Sentiments dont il se nourrit à foison chez les mortels. Il entretient une rancœur sans limite à l'encontre de Cynalkar et maudit chaque jour où le soleil se lève. On dit que seule Myhrinil Celybehn peut se vanter d'avoir quelques rapports avec lui. A ce jour, nombreux sont ceux qui cherchent encore à comprendre pourquoi Fel ne fut pas achevé par son élève...

Il convoite le Murgath’Maûl pour s’approprier la totalité des Reliques, ce qui lui donnerait la puissance d'assouvir pleinement son désir de vengeance. Et bien plus.

Arcane : Chaos et Mal
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Tanar’ri Incube (planaire)
Alignement : CM
Classe(s) : Guerrier (21) / Ensorceleur (27) / Elu des Arcanes (21) / Barde (11) ? (Choix délicat)
Naissance : -1000
Origine : Abysses


Histoire personnelle :

+8 : Cynalkar détrône Fel sur les Abysses puis sur Arkalym mais ne le tue pas pour autant. Cynalkar refuse de prendre la place de Fel à la tête du Panthéon et les Homme-Dieux se dispersent. Il devient à son tour le Commandeur des Abysses tandis que Fel disparaît dans les souterrains de Myhrinil. Il mettra quelques longues années à retrouver de sa puissance, soutenu durant tout ce temps par son Arcane.
Cynalkar est investi du Feu Arcanique et devient « L’Unique » pour le Mal et le Chaos.

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Homme de pouvoir, mégalomane incurable, Cynalkar ne reconnaît aucune forme d’autorité et ne se fixe aucune limite. Doué d’une intelligence qui dépasse l’entendement, il a développé le pouvoir de Vision des Oracles et nul ne peut l’égaler sur le terrain de la manipulation. Il ne respecte que ce qui doit l’être à ses yeux, sachant ainsi calmer les ardeurs des Homme-Dieux dont il sait estimer la puissance. En ce sens, on dit qu’il passa autrefois un accord avec la Femme-Déesse Gaëlle, et qu’ils entretiendraient depuis une relation ambiguë.

Arrogant, convaincu de la splendeur éternelle de sa personne, il ne se remet jamais en question et avance droit devant selon un plan mûrement préparé. Commandeur suprême des Abysses, il ordonne aux démons et à ceux que le Mal anime, et nul ne sait exactement en quoi consiste son intérêt sur le plan primaire d’Arkalym. Puissance planaire avant tout, il semble se désintéresser des soucis premiers des biges qu’il méprise de toute son âme. Cynalkar ne respecte que ceux qui savent s’imposer par leur puissance et par la force de leur esprit.

On l’appelle L’Unique car avant lui, dit-on, aucune entité même divine n’a su faire du Mal une arcane aussi crainte et respectée qu’elle ne l’est actuellement dans tout le Multivers. Il rit des grands noms divins et ne cessent de vanter la perfection de son être. A ce jour, seuls les fous et les ignorants ne le craignent pas. Contrairement à bon nombre des puissances auxquelles ils ordonne chaque jour, c’est un être calme et réfléchi avec lequel il est possible, et parfois même agréable de composer. Ce n’est pas une brute écervelée vivant dans la violence et la noirceur, il sait apprécier la beauté des choses et fait souvent preuve d’une grande finesse. Capable de faire les compromis qu’il faut lorsque cela l’arrange, c’est un excellent diplomate qui sait choisir ses adversaires aussi bien que ses alliés.

Ses adeptes sont de tous les horizons possibles, il ne refuse personne et s’efforce de mettre en place le culte le plus populaire qui puisse exister. Il fait du Mal et du Chaos des arcanes attrayantes et plaisantes dans le but de montrer aux mortels à quel point la voie de la facilité peut être glorieuse. Il va de ce fait à l’encontre des principes de bases de toute morale. Capable de la pire violence comme des stratèges les plus subtiles, il reste bien difficile à appréhender et nul ne sait véritablement sur quel pied danser face à lui. Il ne s’encombre d’aucun regret, d’aucun principe idiot et ne cesse d’aller de l’avant. Chacun se méfie de lui comme de la peste bien qu’il n’ait encore à ce jour donné que peu de raisons aux autres de le haïr. Il laisse les foudres s’orienter vers son alliée, Elya La Vierge, et ne s’implique sur les champs de batailles que lors des grandes occasions auxquelles il désire être associé.

Il se veut proche des êtres, à l’écoute de leurs désirs et de leurs rêves. On le dit capable de semer le doute chez le plus déterminé des paladins, capable d’un pouvoir de persuasion sans pareil. Il comprend mieux que quiconque ce que souhaitent les mortels et se veut maître dans l’art de les séduire. La séduction serait d’ailleurs, pour beaucoup, une des méthodes les plus utilisées par cet Homme-Dieu qui voit ses origines dans le sang des Incubes, représentants mâles des Tanar’ris succubes. A ce jour, c’est une menace pour Arkalym autant que pour le Multivers, chacun le sait, mais nul ne peut encore expliquer en quoi.

On dit de lui qu’il se serait installé sur ce plan primaire loin du regard de ses ennemis planaires afin de mettre au point l’infaillibilité de son projet. Il sait s’entourer intelligemment et n’attire que peu de traîtres tant ses adeptes sont convaincus de sa toute puissance. Il a autrefois détrôné Fel L’Ignoble et traque aujourd’hui ses adorateurs lors de grandes chasses sanglantes qu’il organise pour permettre à ses propres serviteurs de se défouler.

On le dit intéressé par le Murgath’Maûl et les Reliques, mais en réalité, il l’est par tout ce qui pourrait lui permettre d’atteindre son but et d’accroître sa grandeur. Cynalkar est à ce jour bien plus puissant que la plupart des dieux du Multivers et cela ne semble pourtant pas lui suffire. Les projets qu’il nourrit sont spirituels et les buts qu’il cherche à atteindre feraient de lui le premier représentant d’une forme d’entité qui mènerait les Homme-Dieux à leur apogée.

Nul ne peut prétendre le comprendre, nul ne peut prétendre être son ami. Cynalkar est le Mal incarné, et bien plus encore diront certains. On murmure même ci et là qu’il porte en lui l’âme de celui dont on ne peut prononcer le nom impunément…

Une chose est cependant certaine aux yeux de bon nombre de philosophes, c’est que chacun pourrait bien trouver son intérêt en ce Mal surprenant. En ce sens, il attire aussi certains êtres neutres qui ont foi en lui, pour le changement qu'il incarne, et c’est bien en ce point que pourrait être le véritable danger.

(NN – Arcane de la Nature)
Femme-Déesse / Elfe / druide / Métamorphe

Arcane : Nature
Statut : Elue des Arcanes.
Race : Elfe
Alignement : NN
Classe(s) : Druide(40) / Métamorphe (40) ?
Naissance : -250
Origine : Terres des Bêtes

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Esprit de la nature, elle erre au gré du vent dans les étendues verdoyantes d’Arkalym. C’est une voyageuse qui aime explorer encore et encore ces vastes terres qu’elle connaît mieux que quiconque. Elle seule comprend les ents avec autant de justesse, elle est le lien entre l'Arcane de la Nature et le monde des mortels.

Volatile et légère, elle semble faite d’air et traverse ses contrées avec une facilité déconcertante. Calme et douce comme le ruisseau, elle véhicule une intense aura de confiance et d’harmonie à ceux qui l’observent, et nombreux sont les pauvres hommes qui tombent sous le charme de cette femme insaisissable. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa sœur, Zêphalyn, Femme-Déesse de l'Arcane de la Beauté et du Plaisir. Toutes deux, dit-on, ont toujours évolué dans le même sens en veillant l'une sur l'autre.

Gaëlle considère que chacun se doit de connaître sa place au sein du cycle de la vie, et elle veille à ce que tous la respectent. D’une rare puissance qui avoisine celle de Cynalkar, elle représente un danger pour tous les Homme-Dieux sans exception. Si elle fut longtemps prise de haut par ses pairs, elle réussit à gagner le respect de tous en tuant le seul Homme-Dieu qui ait jamais osé la défier personnellement. Cela eut le grand avantage de servir d'avertissement pour tout le monde... C’était la première fois qu’elle frappait au grand jour, pour tuer, et sa victime reste encore aujourd'hui le seul Homme-Dieu mort de ce panthéon.

Gaëlle fit preuve d’une telle férocité face à son adversaire que cela jeta un sérieux froid dans l’esprit de plusieurs Homme-Dieux. Elle est, depuis, très respectée et souvent appréciée. Rarement menaçante, chacun sait que ses mises en gardes ne sont jamais gratuites. Bien qu’elle se soit de nombreuses fois accrochée avec Cynalkar par le passé, pour des raisons totalement inconnues, ils entretiennent tous deux une relation cordiale, dit-on, dont il est cependant bien difficile de percevoir la stabilité.

Ceux qui la suivent sont généralement des serviteurs de la nature, des vagabonds sans attaches ou des aventuriers qui ne se soucient guère du jeu des Homme-Dieux... au moins le prétendent-ils. "Chacun à sa place et les moutons seront bien gardés", voilà grossièrement ce que pensent la plupart d’entre eux. Tous espèrent un jour croiser le chemin de la Femme-Déesse qu’ils vénèrent, et l’on dit même dans certaines bouches que la voir dans son plus simple apparat apporterait la sagesse…

Gaëlle n’a pas de héraut et préfère se montrer très proche des druides et des rôdeurs. Que ces derniers la vénèrent ou non lui importe peu, elle les considère comme sa propre famille et leur accorde une confiance aveugle. Trop selon certains, mais attention, car elle ne pardonnerait jamais la moindre trahison de l'un d'eux. Tout comme Cynalkar, Gaëlle est un puissant Oracle dont la vision se complaît plus dans le passé que le futur.

Nul ne sait véritablement ce qu’elle pense du Murgath’Maûl, mais certains affirment qu’elle saurait où le trouver.

Arcane : Technologie.
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Halfling
Alignement : NN
Classe(s) : Génie ? Artisan ?! (Roub 40 / Elu 40 ?)
Naissance : ? (-25240)
Origine : Mechanus

Histoire personnelle :

-54 : Peltyn est investi du Feu Arcanique et devient « Le Grand Architecte » pour la Technologie.

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Peltyn est de ceux qui avancent dans la solitude, plus par la force des choses que par choix personnel. Il a choisi une voie particulière qui met de côté la magie et ses pratiquants, installant par la même occasion une grande distance entre lui et la plupart des autres puissances. Beaucoup ne comprennent pas son point de vue, et certains le méprisent même ouvertement.

Alors que la magie règne partout et est incontestablement à l’origine de toute chose, ce petit hobbit joufflu ose proclamer haut et fort que la technologie sera le phare de demain. Horrifié par la course à la puissance que provoque l’incessante quête de pouvoir qui se répète de siècles en siècles partout à travers le Multivers, Peltyn pense que seule l’abolition de ces pratiques pourraient apporter une paix durable dans le monde.

Il rêve d’une terre où chacun serait l’égal de chacun, et où la technologie et la science seraient capables de supplanter la magie. Inventeur imaginatif et exubérant, il possède un savoir et une culture qui dépassent ceux de la plupart de ses pairs. Il préfère la médecine aux prêtres et accepte comme un fait inéluctable qu’un mort n’ait pas à revenir à la vie. Il ne se considère en rien comme une divinité et offre ainsi à ses fidèles une relation simple et franche, souvent amicale.

Homme-Dieu paisible et passionné par le savoir, il se désintéresse des conflits et des haines, préférant de loin préparer l’avènement de son arcane. C’est un personnage sans problème qui vit dans sa bulle aux côtés de ses adorateurs, qu’il préfère nommer ses suivants. Il est rationnel et pense que tout peut s’expliquer par la science sans devoir s’encombrer de vaines croyances poussant les peuples à se soumettre à quelques mégalomanes. Il aime pratiquer l’algèbre, la géométrie, la philosophie… Toutes les disciplines qui font avancer les peuples intellectuellement vers ce qu’il nomme l’Ere des Lumières.

Ses suivants sont généralement des intellectuels, des inventeurs ou des scientifiques, des êtres lassés du jeu des dieux et des Homme-Dieux, et aucun d’eux ne pratique la magie sous quelque forme que ce soit. Comme Le Grand Esprit, il ne possède aucun prêtre et considère lui aussi cette caste d’individus comme les pires charlatans qui soient. Son culte en est sérieusement affaibli face aux autres Homme-Dieux mais cela n’est en rien un problème à ses yeux. Au contraire, il se gausse du désintérêt et du mépris dont font preuve bien des puissances à son égard, le laissant ainsi tranquille dans son coin.

Peltyn est patient, et il sait qu’il n’a qu’a attendre son heure, que les puissances assoiffées de pouvoir mèneront d’elles-mêmes les peuples à la lassitude. Pour beaucoup, il ne jouit d’aucune crédibilité mais il sait pourtant apporter sagesse et savoir à ses suivants en leur proposant une autre façon de vivre, une alternative à tout ce qui sert de base au monde actuel.

Les reliques et le Murgath’Maûl ne l’intéressent pas, il considère même cela comme l’élément central de la guerre qui fera sombrer les Homme-Dieux. S’il fait en sorte d’entretenir de bonnes relations avec les autres puissances du panthéon, il n’espère plus désormais compter parmi eux le moindre allié. Il sait que tous participent à la même course et que tous sont aveuglés par le pouvoir, peu importe le discours derrière lequel chacun se cache pour justifier cela.

On dit que son seul regret est de ne pouvoir recevoir l’amitié de Gaëlle qu’il respecte plus que tout. Malheureusement, cette dernière ne voit en lui que la destruction de la nature au profit de la civilisation et arbore depuis toujours une attitude hostile à son égard. Il reste cependant convaincu que civilisation et nature ne sont en rien incompatibles, et tente sans cesse de le faire comprendre aux druides qui restent désespérément sourds à ses arguments.

Certains disent malgré tout que l’alliance improbable de Peltyn et de Gaëlle pourrait donner naissance à une ère de grandeur donnant au monde un nouveau visage…

Arcane : Vie et Création
Statut : Elue des Arcanes.
Race : Aasimar
Alignement : NB
Classe(s) : Elue Divin (40) / Barde (40)
Naissance : - 550
Origine : Elysée

Histoire personnelle :

-29 : Isalya de Shaelyas est investie du Feu Arcanique et devient « Dame d’Amour et de Paix » pour la Vie et la Création à la place d’Elya. Son Arcane est alors très affaiblie et aura beaucoup de mal à regagner le statut qu’elle avait autrefois.

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Isalya incarne la beauté, la légèreté et la fraîcheur de la vie. Elle chante les louanges de la paix, de l’amour et de l’espoir. Habitée par l’Arcane de la Création, elle véhicule partout et à tout instant un message porteur de bon sens, de compassion et de tendresse. Elle est de celles qui pleurent dès que le sang coule et fait tout pour se tenir à l’écart de la haine, de la violence et du bruit. Nul ne l’a jamais vu porter une arme.

Nombreux sont ceux qui voient en elle une fleur un peu naïve vouée à se faire écraser par les ardeurs des plus puissants. Mais malgré cela, Isalya est toujours là, respectée de tous. On la dit très liée à la plupart des Homme-Dieux défenseurs de la paix, et particulièrement à Brëon Le Fier qui jura il y a bien longtemps de veiller sur elle.

Etre de douceur, elle semble incapable de mordre et se contente de tendre l’autre joue lorsqu’on la gifle. On dit d’elle que c’est une sainte dont la pureté n’a d’égale que sa bienveillance. A l’écart des guerres, elle traverse la vie des mortels afin de leur faire entrevoir l’importance de l’acte de la création.

Isalya tire une grande partie du respect que lui vouent les autres puissances de sa faculté à donner la vie et de son don pour la création de reliques. Nombreux sont ceux qui pensent pouvoir y trouver leur intérêt, mais elle sait faire la part des choses et garde toujours à l’esprit que ses créations sont de loin capables de modifier l’équilibre des choses. Si elle se sait investie du pouvoir de ramener à la vie à peu près n’importe qui d’un simple regard, elle estime cependant que là n’est pas son devoir.

Isalya se concentre généralement sur la prospérité du monde et veille à ce que chacun puisse profiter d’un avenir plaisant. De par ce fait, elle attire dans le sillage de sa foi de nombreux artisans dont la passion est de créer plus que de combattre. Ses adeptes sont à son image, paisibles et idéalistes dans l’âme, et la plupart ont fait la promesse de ne jamais faire couler le sang. Mais cela est-il possible...?

Si ses proches lui accordent un puissant talent de prophétesse, nul ne peut encore affirmer qu’elle en a déjà fait usage. Chacun sait toutefois à quel point il faut se méfier des moindres paroles des Grands Initiés, à quel point il faut apprendre à les écouter et à les comprendre. Bien inspirés sont ceux qui admettent qu’elle pourrait à elle seule changer la face du monde, et ce sans la moindre violence.

Elle recherche "L’Oeuf de la Nativité", une puissante relique du Murgath’Maûl que peu de personnes sont capables de maîtriser. On dit que, si elle parvenait à mettre la main dessus, elle aurait alors un pouvoir immense sur la vie, qu’elle respecte par-dessus tout.

Si Isalya semble être la plus fragile de toutes les entités du panthéon, elle n’en reste pas moins la plus énigmatique. Nombreux sont ceux qui sont persuadés qu’elle dissimule derrière sa beauté un lourd secret, et on ne compte plus ceux qui ont tenté de mettre à jour son mystère… Mais aucun n’y est jamais parvenu.

Arcane : Plaisir et de la Beauté
Statut : Elue des Arcanes.
Race : Aasimar
Alignement : CB
Classe(s) : Elue Divin / Mage / Voleuse ? (pas terrible si ?)
Naissance : - 409
Origine : Arcadie

Histoire personnelle :

-50 : Zephalyn est investie du Feu Arcanique et devient « L’Egoïste » pour le Plaisir et la Beauté. Elle cachera à tous son surnom et changera l'histoire en...

-50 : Zephalyn est investie du Feu Arcanique et devient « L’Hédoniste » pour le Plaisir et la Beauté.

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Femme-Déesse au caractère et à la beauté insaisissables, Zêphalyn est l’incarnation du plaisir brut… Sans cesse à la recherche de la sensation, elle met un point d’honneur à vivre au maximum les expériences les plus diverses et variées. Le sexe est son domaine, ainsi que les drogues, la fête, la liberté, le plaisir de vivre et l’art de savoir apprécier le beau en toute chose.

Certains affirment qu’elle n’a pas toute sa tête, mais elle sait au contraire très bien ce qu’elle dit et ce qu’elle fait, et croit dur comme fer à la véracité et à la pertinence de sa philosophie. Elle prétend que celui qui n’essaie pas de découvrir les nombreuses richesses que renferme la vie ne peut en aucun cas affirmer qu’il existe. Le but ultime de Zêphalyn, et de ses adeptes, est de vivre le plus intensément possible jusqu’à mettre le doigt sur le Nirvana, l’extase suprême qui ouvre les portes de la transe, bien au-delà de ce que les dieux peuvent imaginer ou même créer.

Ses adeptes sont essentiellement des êtres instables et imprévisibles capables du pire comme du meilleur. On murmure ci et là que Zêphalyn inciterait ses adorateurs à tuer au moins une fois dans leur vie, ne serait-ce que pour connaître l’effet que peut bien provoquer le fait d’ôter le souffle à un être vivant. On retrouve derrière elle ceux que l’on désigne comme des débauchés, des fous ou des hallucinés, mais aucun d’eux ne pense jamais à mal et tous arborent fièrement les ailes de la liberté.

Guidée par ses pulsions, elle se laisse entièrement enivrée par ses émotions, et offre en toute circonstance la priorité à son instinct. Profondément bonne de nature, elle s’autorise cependant certains écarts, et ce toujours dans le but de jouir de la vie. Rares sont les choses qui lui font peur, partant du principe que la mort elle-même vaut la peine d’être vécue. Elle peut ainsi braver les dangers les plus fous par pur plaisir. L’adrénaline est son mode de vie, toujours à la recherche de ce qui pourra exciter ses sens, elle ne recule devant rien pour en apprendre toujours plus sur elle-même.

Sœur jumelle de Gaëlle, elle respecte l’Arcane de la Nature comme si c’était la sienne. Les deux Femme-Déesses avancent selon une idéologie commune dont chacune aurait poussé à l’extrême un des deux bouts. Zêphalyn n’est cependant pas investie de la même sagesse que sa sœur, et il lui arrive bien souvent de commettre de lourdes erreurs, parfois même irréparables. Impulsive et théâtrale, il lui arrive de faire certaines choses pour le plaisir de s’en vanter par la suite. Elle ne réalise que rarement les conséquences de ses actes et n’y prête que peu d’attention. Seul le moment présent compte, et au diable le passé, l’avenir et toutes les considérations qu’ils véhiculent.

Zêphalyn est très proche de ses adorateurs, et même trop proche de certains d’entre eux selon ses détracteurs… « Mais nul n’est jamais assez proche des autres » dira-t elle à qui veut bien l’entendre. Mêlée aux mortels, on la dit attentive aux détails qui l’entourent, curieuse de tout savoir, peu subtile, au caractère vantard et fort contrariant. Un rothé dans un magasin de porcelaine, incapable de prendre la peine et le temps de préserver son entourage malgré ses bonnes intentions. Nombreux sont les hommes qui pleurent d’amour en hurlant son nom le soir aux portes de son temple.

Elle recherche avec une grande excitation les fameuses graines de Nyore, unique drogue qu’elle n’ait pas encore pu essayer. Zêphalyn ne changera pas le monde, et elle s'en moque bien, mais son égocentrisme et son égoïsme pourraient avoir de lourdes conséquences sur bien des chapitres de l’histoire. Nul ne peut prévoir l’imprévisible, et l’on dit que même les oracles sont bien incapables de voir son avenir…

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+138 : Zéphalyne est épuisée et n'arrive plus à rire de tout en toute circonstance. Lorqu'elle choisi d'agréer à la demande de Shalina, elle sait qu'elle ne peut pas grand chose pour elle. C'est une drâkhon et le lien avec les Royaumes leur a été coupé...ils doivent errer sur Arkalym, trouver en eux-même ou ailleurs les ressources pour ne plonger dans le gouffre sans espoir d'en revenir.
Zéphalyne voit sa propre soeur, sa jumelle dépérir et se sacrifier pour retenir la mer du Chaos, un chaos dont elle n'est pas la dernière à employer pour atteindre ses fins ; elle voit son amie Isalya, symbole de tout ce qu'il y a de plus beau, de plus bon en ce monde s'effondrer dans cette lutte sans fin, dans ce combat perdu d'avance contre l'Entropie.
Et Bréon qui ne fait rien, Bréon qui tergiverse prisonnier de toutes ses loyautés, le Grand Esprit dont elle n'entends quà grand peine les raisonnements. Ratzys a raison, il faut tirer les enseignements de la Chute de l'Un, le Panthéon a chu, le panthéon n'est plus...
Zéphalyne n'en a toujours fait qu'à sa tête et sur l'impulsion du moment. Le nyore était proscrit..elle en a prit, juste de quoi goûter à un instant d'éternité, un soupçon d'immortalité... une sensation unique en son genre. Et puis elle a découvert le Nyore Noire...une expérience unique même pour quelqu'un comme elle qui peut se targuer d'avoir tout essayer...

Lorsqu'elle a prit l'Amulette, elle avait pour une fois mûrement réfléchit : avec l'amulette, elle pouvait essayer de retrouver un peu de paix, de s'éloigner de ce désir chaque jour un peu plus fort d'aller goûter au Fruit Noir du Nyore.
Qui pourrait donc l'en empêcher, armée de l'Amulette ? Rien ni personne que le Maillet manié par au moins son égal, donc personne.
Après celà, elle se l'était promis..plus jamais, une fois de plus... elle avait même fait le serment d'user de toute sa ressource, de tous les moyens dont ce monde disposait pour combattre l'Entropie, devenir Feäril, probablement la dernière expérience qu'il lui resterait bientôt à tenter...

Ainsi, elle choisit de se tourner vers les Gardiens de l'amulette et de faire d'eux ses Champions, ses héraults, ses messagers, ses nouveaux compagnons dans ce dernier défi qu'elle venait de se lancer.

Arcane : Loi uniquement.
Statut : Elu des Arcanes.
Race : Humain (Automate)
Alignement : LN
Classe(s) : Guerrier (40) / Elu des Arcanes (40) ?
Naissance : -355
Origine : Mont Céleste

Histoire personnelle :

-45 : Urdhal est investi du Feu Arcanique et devient « L’Impartial » pour la Loi et le Bien, il est alors très proche de Bréon.

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Urdahl est certainement l’Homme-Dieu le plus strict du Panthéon de L’Un. Son nom lui fut donné par quelques fidèles qui l’abandonnèrent le jour où il déclara que la justice se passerait de toute considération sentimentale pour s’exprimer. Adepte des méthodes dures et ô combien contestables, il a créé une forme d’inquisition qui fait, depuis, régner la terreur chez les habitants d’Arkalym. Nul n’est à l’abri de son regard suspicieux, et nul n’est à l’abri de sa justice sanglante.

S’il fut autrefois un homme de droit, d’honneur et de bonté, il n’est plus aujourd’hui qu’une machine froide, incapable d’éprouver la moindre compassion pour autrui. Son bras armé est une véritable guillotine inépuisable qui semble n’épargner personne. Il a longtemps œuvré de concert avec Brëon, le Fier avant de basculer dans ce que chacun appela une folie douce. Ancien paladin au cœur noble, on dit qu’il décida un jour de combattre le Chaos par tous les moyens, et qu’il ferma les yeux sur bien des atrocités engendrées par sa politique. Il donna tout pouvoir à son inquisition qui s’en délecta, et congédia publiquement ceux qui rechignaient à la tâche. Urdahl ne tolère ni la désobéissance, ni l’irrespect.

Ses rangs sont ordonnés selon une hiérarchie très stricte dont il est possible de gravir les échelons jusqu’au plus haut point avant de chuter dans l’indifférence la plus totale pour faute grave. Ses fidèles sont généralement des êtres de haine qui restent persuadés d’agir pour le bien de tous et qui avancent dans l’impunité la plus totale dès lors qu’ils hurlent le nom de leur Homme-Dieu. Les nombreux détracteurs d’Urdahl affirment qu’il n’est plus à ce jour apte à situer la barrière qui existe entre le bien et le mal, et que son ultime but reste d’imposer son pouvoir et sa loi aux peuples d’Arkalym.

Désormais, la torture fait partie intégrante des mœurs de son culte sanguinaire basé sur la peur de la sanction. Rien ni personne ne semble plus avoir la moindre influence sur lui... si ce n’est son cercle d’inquisiteurs.
Bien qu’il fasse mine d’ignorer cela, de nombreuses petites sectes se sont formées autour de ce culte ambiguë. Si ces groupuscules d’extrémistes n’existent pas officiellement, nul ne peut cependant affirmer que la Main de Fer n’a jamais fait appel à eux pour régler quelques problèmes de façon discrète.

Les adorateurs d’Urdahl sont généralement des guerriers, des mercenaires, des prêtres et même des paladins déchus qu’une bienveillance excessive a mené vers la plus sévère des dictatures. « Contrôler les êtres pour les protéger de leurs propres vices » voici ce que prétendent faire la plupart d’entre eux. L’inquisition de La Main de Fer rôde partout, discrète, secrète, elle guette le moindre faux pas et s’empresse de le sanctionner aux yeux de tous.

Les adorateurs d’Urdahl étaient autrefois les garants de la paix de Kandalir et leur milice était reconnue pour sa droiture et sa fiabilité. Aujourd’hui, ce pouvoir leur a été retiré et confié à Brëon Le Fier, ce qu’aucun ne pardonna aux fidèles de l’Homme-Dieu nain. La tension qui existe entre ces deux cultes est très forte, et les inquisiteurs d’Urdahl surveillent plus que quiconque les adeptes de Brëon Le Fier dans le but de mettre à jour des dossiers qui pourraient venir souiller sa gloire. Mais l’Homme-Dieu juste et bon reste à ce jour propre de toute accusation fondée, et l’on murmure ci et là qu’Urdahl serait bien capable de comploter pour provoquer un peu le destin…

Les Reliques du Murgath’Maûl semblent ne pas l’intéresser bien que personne n’en soit sûr. Cependant, à ce jour, il a toujours montré la plus grande hostilité envers ceux qui les convoitent, et particulièrement envers le Murgath’Maûl lui-même.