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[A2][Histoire]L'attaque sur Kandalir

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Message par Theyr Dim 26 Juil - 9:49

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* Après la dure nuit qui s'est écoulée à Kandalir, Erispoe, soigneur félidé, a usé quelques plumes sur des parchemins vierges. Installé à une table de la Pie qui chante, il a noirci quelques feuillets avant de remettre un rapport en plusieurs exemplaires au seraphin Viktor, de l’Inquisition, ainsi qu’à différents cultes. *


" Rapport aux autorités de Kandalir sur les événements de la nuit passé


A tous ceux qui liront ce présent rapport, salut. Ce rapport est rédigé par le soigneur félidé Erispoe, sur la demande du seraphin Viktor. Il en sera transmis copie à plusieurs personnes, guildes ou cultes susceptibles d'en faire la demande.


C'est l'empressement du Sieur Théotème et de la prêtresse d'Isalya, Dame Li'ija, qui m'a mis la puce à l'oreille. Ils quittaient la cité en toute hâte. Les questions (devrais-je dire l'interrogatoire) que leur posa le garde d'Urdahl Shani n'ayant pas trouvé de réponse, il se dirigea vers les locaux du prévôt de la cité, désormais occupé par un seraphin du nom de Viktor dont on entendait parler en ville depuis quelques temps.


Je me trouvais dans les locaux du prévôt de Kandalir, où j'avais suivi mon "frère" Shani afin de rencontrer ce fameux "Viktor". J'ai surpris quelques éléments de leur conversation m'indiquant qu'une attaque se préparait contre la ville. D'après ce que j'en compris, une mystérieuse attaque était projetée contre la cité.


Peu de temps après, alors que j'avais quitté le seraphin et Shani en pleine discussion car je souhaitais prévenir quelques amis de ce qui se tramait (phrase non terminée). Mais à peine sorti, je me suis rendu compte que les portes de la cité avaient été fermées pendant que je suivais la conversation entre Shani et Viktor. Nombreux étaient les voyageurs comme Owlly Galain ou Taranis qui parlementaient avec des inquisiteurs inflexibles car ils auraient préféré rejoindre la forêt. Mais nous nous retrouvions prisonniers des Inquisiteurs, en plein milieu de Kandalir.


Les inquisiteurs s’étaient mis en formation devant les portes closes de la ville. Seuls quelques uns, sans doute une escorte composée de leur élite, accompagnèrent le serpahin Viktor lorsque celui-ci sortit du bâtiment. Il se plaça non loin de chez Igore, sur la place qui sépare la forge de la Pie qui Chante. C’est alors qu’un étrange signal lumineux provint du grand phare situé au sud-ouest de la ville. Nombreux étaient les badauds qui étaient sortis de chez eux, en quête d’informations. La ville était-elle assiégée ? Comment serait-elle ravitaillée ? Certains de mes amis se dirigèrent vers le port dans l’espoir d’embarquer à bord d’un navire pour Leoween ou Clairazur. Je me mêlais à la foule qui entourait le seraphin.


Soudain les gonds de la porte ouest de Kandalir ont fait retentir un long grincement, la porte s’ouvrait ! Après que les inquisiteurs l’aient rapidement refermée, nous aperçûmes la prêtresse d’Isalya Dame Li’ija qui s’approcha du seraphin. Répondant à son regard, elle fit un bref signe de la tête. Le seraphin et son escorte se dirigèrent de leur pas cadencé en direction du port. La foule dense qui les entourait les suivit jusqu’aux quais. De nombreux voyageurs retenus en ville par la fermeture des portes étaient mêlés à eux.


Je ne sais plus combien de temps passa à attendre. Mais maintenant que ses événements sont passés, je ne pense pas que nous ayons attendu si longtemps que cela. Un navire avançait de toutes ses voiles en direction du port. A peine avait-il accosté que plusieurs colonnes d’inquisiteurs déjà armés et en armure en débarquèrent. J’ai l’impression que c’est à ce moment là que le drame a commencé, mais mes souvenirs sont encore masqués par la brume des blessures.


Les premiers cris retentirent sur le port... Ils avaient du attendre patiemment non loin de l’entrée des égouts. Toujours est-il qu’un démon accompagné de plusieurs formes difficiles à identifier se tenaient désormais sur les quais. Le démon s’attaqua alors au premier rang de la foule, encore paralysé par son apparition pour avoir eu le temps de reculer de plus d’un pas. Ses coups laissaient de larges traînées sanglantes dans la foule qui avait commencé à fuir en poussant des hurlements de terreur. En quelques instants il avait déjà tué des dizaines de Kandaliens. C’est à ce moment que j’ai compris pourquoi Viktor occupait un grade élevé dans la hiérarchie de son ordre. Il organisa ses troupes en quelques ordres et se lança à leur tête à la rencontre du démon. Plusieurs des voyageurs qui étaient bloqués en ville sortirent leurs armes et vinrent se battre à leurs cotés. Les plus avisés sortirent leurs armes à distance, tout combat rapproché avec un tel monstre ne pouvant tourner qu’au désavantage de ses adversaires…


De sa voix gutturale, le démon parlait un langage difficilement compréhensible. Mais parmi les menaces qu’il lançait à ses adversaires, je distinguais subitement une parole qui me fit comprendre que ce démon avait été appelé sur notre plan par un puissant adepte des Arcanes. En effet à plusieurs reprises il fit référence à un « maître » mystérieux.
Alors que le combat s’était engagé depuis quelques temps contre le monstre. Plusieurs inquisiteurs gisaient déjà par terre, inanimés. La flaque de sang qui s’élargissaient sous leur armure ne présageait rien de bon. Le démon enjambait les dizaines de cadavres de civils et de gardes qu’il avait abattu. Il se pencha même à un moment, saisissant un des inquisiteurs blessés qu’il démembra à la face de ses ennemis.


Je crois me rappeler que c’est à ce moment là que des cris ont retenti sur un quai éloigné. Les quelques civils qui s’y étaient réfugiés crièrent pendant quelques instants avant de se taire. Il y avait du grabuge aussi par là-bas… Je décidais alors de me rendre dans cette direction, peut-être pourrais-je trouver le « maître » à qui le démon parlait. J’espérais pouvoir le mettre hors d’état de nuire. Après avoir couru dans la direction des cris, j’entendis un souffle régulier près de moi et je sentis une odeur familière. Shani, mon frère félidé, se tenait à mes cotés.

Nous montâmes ensemble sur le quai. Personne n’y était visible. Seul un navire y avait accosté. Nous nous dirigeâmes avec hâte vers le voilier dont nous comprîmes rapidement que l’équipage était en train de préparer le départ. Nous allions monter sur la passerelle d’accès au navire lorsque nous aperçûmes une forme trappue aux contours indécis qui semblait nous attendre en haut de la passerelle. Les multiples sorts qui le protégeaient ne pouvaient cacher son odeur de duergar. Sa hache luisait du sang de ses victimes et ses yeux évoquaient deux puits sans fond.


Le combat commença. Nous ne pouvions le contourner pour empêcher l’équipage de cesser cette tentative de fuite. La hache du combattant nous avait déjà frappé tous les deux à plusieurs reprises lorsqu’une première décharge d’énergie magique nous atteignit. Un mage se cachait sur le pont de ce navire. Il devait être le maître de ce démon. Le duergar qui nous faisait face était sans doute plus un guerrier qu’un lanceur de sorts capable de convoquer une telle monstruosité. Je décidais de tenter le tout pour le tout. Je devais contourner le nain sombre si je voulais trouver le mage. Je décidais de me faufiler sur son coté droit. Je savais qu’en tentant une telle manœuvre je risquais de me prendre un grand coup de hache dans les côtes. Je parvins au dernier moment à dévier sa lame qui m’entailla cependant gravement la hanche. Sur le pont du navire, tandis que Shani, ayant compris ma manœuvre, tentait de tenir tête seul au duergar, J’avançais d’un pat claudiquant vers le château arrière du navire, j’avais remarqué que les sorts venaient de cette partie du bateau. Sur le pont, mes blessures me faisaient ressentir un tangage qui n’existait pas car le navire était encore à quai. Pour autant les matelots n’osaient m’approcher, je devais avoir un aspect menaçant avec mon pelage couvert de mon propre sang. Le mage m’attendait à l’arrière du navire… Je me jetais sur lui et lui assénais des coups de griffes qui l’auraient éventré s’il n’avait été protégé par des sorts qui lui avaient rendus la peau dure comme de la pierre… Je parvins cependant à le blesser suffisamment pour que le duergar vienne à son secours. Mon dernier souvenir, avant de sombrer dans l’inconscience provoquée par la douleur du coup de hache qu’il m’asséna fut la vision fugitive d’une armure animée qui semblait luire d’une étrange lueur. Je remarquais cette armure animée sur le pont tandis que je m’effondrais. Mon visage heurta les planches de chêne du pont et je sombrais dans l’inconscience.








Je me suis réveillé bien plus tard. Je reposais parmi des dizaines d’autres blessés dans la grande salle du sanctuaire de Kandalir. On m’a raconté plus tard que c’était un pêcheur qui avait discrètement repêché mon corps après que les marins du navire l’eurent jeté à la mer. Il m’avait porté avec un ami jusqu’au sanctuaire où les soigneurs et les prêtres, surchargés, rejoints par les soigneurs de l’hospice des Gardiens n’avaient pu que constater mon coma. Les blessés étaient nombreux… Lorsque je tournais la tête sur ma paillasse posée à même les dalles de pierre du sanctuaire je reconnaissais les armures de la Main de Fer. D’autres blessés criaient leurs souffrances. Près de la porte d’entrée, des corps étaient posés sans guère de ménagements, c’étaient ceux de tous ceux qui n’auraient plus besoin d’aucun soin. Il y en avait plus d’une centaine à ce moment là.


Il me fallut du temps, des heures sans doute, avant de vraiment émerger du coma où je m’étais retrouvé plongé sur le navire. Lorsque j’en fus capable le soigneur qui était en moi sortit de l’un de mes sacs les parchemins que je conserve précieusement pour de telles circonstances. En quelques minutes je pus me lever. Certes je gardais quelques courbatures et de belles cicatrices, mais j’étais à nouveau capable de me tenir debout et de marcher seul. Lorsque je rejoins les quelques survivants assez rétablis pour tenter d’établir un plan d’action contre le démon, j’aperçus Shani. Lui aussi ne se souvenait plus totalement de ce qui s‘était passé sur le navire. Il y avait là Sieur Théotème Loinvoyant et quelques autres.


Ils parlaient de découvrir le moyen de détruire le démon. En les écoutant, je compris que le monstre semait toujours la mort et la destruction plus loin. Parmi les nombreux blessés étendus au sol, je ne reconnus pas le seraphin Viktor. J’écoutais les explications de ceux qui m’entouraient. Ils parlaient d’entrer dans le temple de Cynalkar, où ils espéraient trouver un moyen quelconque d’affaiblir assez le démon pour permettre à ceux qui le combattaient encore de le vaincre. Je ne sais qui les avait aiguillé sur la piste de Cynalkar., peut-être le fait que le démon était sorti des égouts y était-il pour quelque chose…


Nous nous sommes finalement mis en route pour le temple des adeptes de l’Unique situé sous le complexe des égouts de la ville. La porte fermée qui donne accès au temple de Cynalkar résistant à toutes nos tentatives de la crocheter ou de l’enfoncer, les Gardiens présents commencèrent à prier Brëon qu’il leur ouvre la porte. Après quelques minutes de prière silencieuse, un faible déclic annonça à tous que la serrure était ouverte. Nous pénétrâmes dans l’antre des disicples de L’Unique.


Le temple était pratiquement vide. Ceux qui comptaient y trouver de nombreux disciples prêts à vendre chèrement leur peau en furent pour leurs frais . Seule une femme se tenait immobile, comme si elle attendait notre venue. D’après les symboles religieux qu’elle portait, elle devait être une prêtresse de Cynalkar. Tandis que mes compagnons commençaient à l’interroger, je faisais le tour de la grande salle de prière des yeux. Rien d’inhabituel ou de dangereux à mes yeux, pas de tenture pouvant dissimuler des ennemis, pas d’instruments de torture ou d’autres objets que j’identifiais dans l’instant comme des objets maléfiques. Par contre le nombre de fauteuils me donna des frissons… Les adeptes de L’Unique étaient nombreux. Nul doute qu’ils risquaient de se révéler bien plus forts que je le craignais. Leur réussite lors des deux premières épreuves du Tournoi de L’Un aurait dû me prévenir de leur puissance…


Mes compagnons pressaient toujours la prêtresse de nombreuses questions. Celle-ci restait la plupart du temps silencieuse, se contentant parfois de sourire mystérieusement. Théotème, Shani, le seraphin Viktor l’entouraient. De nombreuses lames avaient été tirées de leur fourreau, elle devait savoir qu’elle ne pourrait fuir. Les adeptes d’Urdahl ont des méthodes plus que condamnables. Le seraphin a planté la lame de son épée dans la jambe de la prêtresse. Elle n’a presque pas bronché mais son visage ruisselant de sueur montrait bien à quel point le seraphin était passé maître dans l’art de faire souffrir sans tuer. Il maintenait la pression en gardant la lame enfoncée dans la blessure. Un simple mouvement de sa part aurait suffi pour qu’il lui tranche la jambe.


Elle a fini par avouer que le démon était lié à l’autel imposant qui trônait au centre de la salle. Cet autel de pierre sombre était d’après elle l’unique lien qui rattachait le démon à notre plan. Pendant que plusieurs gardiens accompagnaient Théotème qui était parti inspecter l’autel. Le seraphin et quelques uns des volontaires dont j’étais tenaient toujours la prêtresse sous bonne garde.


C’est alors qu’un souffle puissant s’est fait entendre dans le tunnel donnant accès aux égouts. Une lueur s’approchait de nous… Le démon revenait. Ses membres ruisselaient du sang de ses victimes les plus récentes. Il avait du tuer des centaines de personnes. Tandis que les gardiens commençaient un rituel afin de venir à bout de l’autel nous furent nombreux à courir à la rencontre du monstre tandis que nous laissions la prêtresse blessée sous la surveillance d’un jeune aventurier qui ne nous aurait été d’aucune utilité face au démon.


Le seraphin Viktor se jeta dans la bataille avec une hargne et une fougue dignes du grand guerrier qu’il est. Le démon ne semblait pas ressentir les coups que nous étions nombreux à lui donner. Nos coups n’étaient que piqures de moustiques sur son cuir épais. Il avait compris que Viktor était le plus dangereux d’entre nous et concentrait ses coups sur lui. Je me souviens, dans un de ces instants confus du combat, m’être écarté de quelques pas pour prodiguer quelques soins magiques au seraphin. Puis j’ai repris ma place entouré de ces vaillants guerriers qui ne se faisaient plus guère d’illusions. Je multipliais mes coups, essayais même de faire basculer le démon (ce qui me valut un coup rapide de sa part qui faillit me laisser à terre) ou de l’assomer en lui donnant un coup rapide dans la nuque. Mais rien ne semblait pouvoir l’atteindre…


Je n’ai pas pu observer le rituel auxquels les Gardiens prenaient part. Que faisaient-ils donc, par Gaëlle ? Pourquoi leur fallait-il tant de temps pour briser cet autel ? Tandis que les flêches de quelques uns d’entre nous continuaient à fondre sur le monstre, nous continuions à le presser de tous cotés. Il se concentrait toujours sur le seraphin, ce qui, maintenant que j’y repense, fut sans doute l’unique raison pour laquelle il y eut si peu de morts au cours de ce combat. Je ne sais plus depuis combien de temps le combat avait commencé lorsqu’un de mes coups a enfin réussi à percer le cuir du démon. Mes griffes étaient rouges de son sang ! Nous pouvions le détruire… si nous avions le temps nécessaire.


Le combat dura longtemps. Mes bras me faisaient mal à force de taper. Mon pelage était couvert du sang du démon jusqu’au niveau de mes coudes, d’où le sang gouttait en larges flaques sur le sol. Les coups portés par notre ennemi étaient moins précis. Nous n’étions pas les seuls à nous fatiguer, lui aussi perdait des forces. L’armure du seraphin Viktor était dans un tel état qu’elle ne pourrait le protéger encore longtemps. C’est alors que j’entendis un cri collectif venant de l’autel où les Gardiens s’étaient réunis. Avaient-ils réussi à briser l’autel qui empêchait la destruction du démon ? Je jetais un regard furtif à l’armure du seraphin, elle était en lambeaux et la peau sanguinolente que l’on apercevait par les « brèches » de l’armure montrait que le combat prendrait bientôt fin pour lui. Cependant le démon se déplaçait maintenant dans une mare de sang. Ses coups rataient souvent leur cible et nous étions une quinzaine à le harceler. Je décidais alors de viser l’un de ses points vitaux . J’avais exercé mon métier de soigneur assez longtemps pour savoir que la jugulaire se place à peu près au même endroit chez toutes les races humanoïdes qu’il m’était arrivé de soigner. De toutes façons je n’avais guère le choix. Je sautais donc afin d’être à la hauteur de la gorge du démon et lui tranchais d’un coup de griffe le larynx et les vaisseaux les plus proches.


Le démon s’abattit au sol. C’est alors que, tombant à genoux, je remerciais Dame Gaëlle de nous avoir permis de venir à bout de cette monstruosité. Autour de moi, certains des guerriers qui avaient combattu à mes cotés reprenaient leur souffle, allongé au sol. Le seraphin Viktor, déjà debout, s’adressait aux gardiens qui entouraient l’autel en ruines. Après quelques instants où je ressentais jusqu’au plus profond de mon corps la moindre des blessures reçues au cours de cette longue journée, je me levais à mon tour.


Nous nous retrouvâmes tous autour de la prêtresse qui était toujours blessée depuis le traitement que lui avait fait subir le seraphin. Elle refusait de dire un mot, contemplant la dépouille du démon… Mais sa prostration ne dura pas. Alors que les inquisiteurs souhaitaient l’emmener au temple d’Urdahl afin d’obtenir les renseignements qui leur faisaient défaut, elle utilisa sa seule jambe valide pour se lancer contre l’épée d’un des aventuriers présents. La gueuse avait bien visé, son cœur avait été atteint. Je ne pus rien faire pour la sauver.


Le respect que les prouesses au combat de Viktor ou de Shani avaient su inspirer à mon cœur fut vite nuancé par les propos du seraphin. Il souhaitait prendre le corps de la prêtresse et l’emmener au temple d’Urdahl pour l’interroger. Je ne me souviens plus si j’utilisais les mots de nécromancie, mais j’y pensais assez fort pour m’opposer à la volonté du seraphin. Malgré mes protestations et celles de nombreux aventuriers présents, le corps inanimé de la prêtresse fut emporté par les inquisiteurs.


Je regagnais alors la surface et me retrouvais au nord de la cité, non loin de la maison de la vieille Morgane.




Les événements relatés ci-dessus sont fragmentaires. Ils ne reflètent que ma vision des évenements et j’avais autre chose à faire qu’à prendre des notes pendant mes combats. C’est pourquoi de nombreux noms ou de nombreux détails sont encore flous pour moi. Je me souviens que Sieur Théotème Loinvoyant, Dame Catherine Davis, Brad’ly Telrunya, Owlly Galain, le rodeur Taranis, Shani… furent quelques uns des nombreux aventuriers qui risquèrent leurs vies à mes cotés lors de cette terrible nuit à Kandalir. Que tous ceux qui lisent le présent rapport aient une pensée pour eux. Que tous ceux qui liront le présent rapport prient leur homme-dieu pour les victimes du démon invoqué par les disciples de L’Unique.


J’ai rédigé le présent rapport à la demande du seraphin Viktor. En plus de son exemplaire, j’en ai copié plusieurs autres que j’envoie aux personnes ou aux cultes suivants : au conseil des sages du village félidé, aux Terres de Gaëlle, au tribunal des Gardiens à Kandalir, aux adeptes de Dame Zêphalyn au Bon Plaisir, au temple d’Urdahl à Krazkan, au roi Derek Fondecaverne à Krazkan, au Haut-Conseil de Leowenn, à l’oracle de Leowenn, au temple de Peltyn à Clairazur, au temple de Dame Isalya. A tous, salut.


A Kandalir, taverne de la Pie qui Chante,
Erispoe, soigneur félidé.
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