Quartier de Tacoma

BASIL’S FAULTY BAR

Westgate Boulevard & Pearl Street
Il n’y a aucune raison d’accorder plus d’un regard à ce débit de boisson local, et c’est exactement ce que souhaitent ses clients et son proprio, Abe Heep. Le vieux Abe a couru les Ombres voilà une trentaine d’années, et il a ouvert ce boui-boui quand il a pris sa retraite. Il jouit toujours de nombreux contacts dans le milieu, et sait tout ce qui se trame dans les Ombres du métroplexe, et principalement de Tacoma. Il est toujours prêt à partager ses infos pour un bon prix, et à mettre en contact les gens intéressés. Jusqu’ici, il a su garder assez de merde sous clé en guise d’assurance-vie, ou bien il s’est rendu utile auprès des hautes sphères, ou même les deux, car son établissement et lui sont toujours debout.

CATHODE GLOW

Sixth Avenue & North Cedar Street
La plupart d’entre nous prennent la technologie pour acquise, sauf quand elle se met à ne plus fonctionner. Si vous appréciez l’histoire de la technologie, alors ce débit de boisson de Tacoma est fait pour vous ! Le Cathode Glow est rempli d’ordinateurs du siècle dernier, des consoles de jeux vidéos aux premiers PC, en parfait état de marche ! Le personnel est parfaitement rompu à la technologie, et tout à fait enthousiaste à l’idée de partager leur savoir avec vous, à moins que vous ne vous contentiez des tags RA placés sur les différentes machines. Les weekends sont consacrés à des championnats hebdomadaires et mensuels de jeux vidéo, réservés aux joueurs passionnés de jeux classiques ou old school.

CRYING WALL

Bickson Building, East Eleventh Street & St. Paul Avenue
Au sous-sol du Bickson Building, sur la East 11th Street, à côté de la Fos Waterway, vous trouverez le Crying Wall (le Mur des pleurs), un monument évoquant l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire de Seattle. Ce mur a été édifié en hommage à tous les métahumains qui ont perdu leur vie, lors de la Nuit de la rage, dans les différents entrepôts du voisinage, ainsi que sur tout le front de mer. Des sculpteurs nains et orks ont créé l’immense tableau de vingt mètres de long qui dépeint les évènements de cette nuit terrible ainsi que ses conséquences. Le public est invité à contempler cette œuvre, mais aussi à télécharger le documentaire RA sur la Nuit de la rage et la création du Crying Wall. Les visiteurs laissent souvent des fleurs, des bougies et d’autres souvenirs au pied du mur, qui sont régulièrement changés par des volontaires qui entretiennent le site.

GIANELLI’S RESTAURANT

15th Avenue NE & 42nd Street NE
Gianelli’s propose toute une variété de plats italiens familiaux, avec une spécialité de pâtes accompagnées de leurs fameuses sauces marinière ou bolognaise. Les plats sont toujours remplis de sorte à contenter deux estomacs, voire plus, alors pensez-y en commandant, vous risquez de devoir partager. Et surtout ne loupez pas leur superbe carte des desserts, et plus particulièrement les cannolis faits à la main et le tiramisu maison. 

OLGA’S TEAROOM

Old Military Road
Cet établissement, coincé au rez-de-chaussée d’une maison de ville rénovée, est un salon de thé russe qui propose toute une collection de thés et de cafés importés – avec, bien naturellement, une spécialité pour les variétés russes ou d’Europe de l’Est. Essayez donc leur thé noir impérial, leur mélange d’épices hivernales, ou encore leur café turc, en vous asseyant à l’une de leurs petites tables face à une immense fenêtre d’où vous pourrez regarder les passants dans la rue. 

PALACE OF CHINA

Soundview Drive West & Brookside Way
Reconnu comme l’un des repères nocturnes les plus courus de Tacoma, le Palace of China est une boîte de nuit adoptant la thématique de la Chine médiévale tout en proposant une musique moderne digne des clubs de Hong Kong et Shanghai. La boîte est aussi réputée pour ses shows magiques qui viennent compléter un éclairage et un son high-tech.

« Oh mon Dieu, qu’est-ce c’est que cette odeur ? » demanda Belinda Loux alors qu’ils sortaient du train à grande vitesse à la Charles Royer Station.
«Ce doit être ce fameux «arôme de Tacoma». Ils n’arrivent pas à s’en débarrasser. Le vent le ramène à l’intérieur des terres depuis l’ouest, » répondit son mari, le sergent Tyler Leroux.
« Et tu souhaites que l’on vive ici ? »
Il lui sourit. « Oui. C’est toi qui ne voulais pas que nous vivions sur une base. « Je ne veux pas que mes enfants grandissent comme ça,» tu disais. Dans quelques minutes, tu ne t’en rendras même plus compte. »
Elle regarda autour d’eux. « Enfin, jusqu’ici, c’est un endroit assez joli. »
Avant qu’il ne réponde, une voix incroyablement enthousiaste les interrompit. « Vous devez être M. et Mme Leroux. » Quand ils se retournèrent, une naine impeccablement vêtue se tenait devant eux. « Je suis Ziva Gibson, de l’agence immobilière. » Elle leur tendit la main, pour serrer celle de Belinda puis celle de Tyler.
« Suivez-moi donc, nous avons beaucoup d’endroits à visiter. » La petite femme jeta un œil à Belinda par dessus son épaule. « Je suis sûre que vous trouverez Tacoma bien plus qu’« assez joli » quand nous en aurons fini. Je vous le promets. C’est l’endroit où vivre si l’on souhaite sortir de l’agitation de Seattle, tout en restant bien desservi par les transports urbains. Nos commerces sont au top, nos entreprises haut-de- gamme et nos écoles les meilleures qui soient pour vos enfants. »
« Oui, mais nous souhaitons vivre dans un endroit agréable sans être trop cher. Tyler est dans l’armée. »
Ziva interrompit Belinda d’un bref geste de la main alors qu’elle les guidait jusqu’à une voiture, à côté de laquelle un chauffeur humain attendait pour leur ouvrir la porte. « Tacoma est emplie de beaux endroits. Du moins, tous ceux que je vais vous montrer le sont. »
Elle se retourna vers Tyler avant de les faire monter tous deux dans la voiture de luxe. « Que faites-vous dans l’armée, M. Leroux ? »
« Je suis spécialiste en acquisitions pour les produits pharmaceutiques, » répondit-il en lui souriant. « Je viens à peine d’obtenir ce poste. Je servirai l’armée dans toute cette zone. »
« Fascinant. Vous êtes docteur ? »
M.et Mme Leroux échangèrent un regard puis éclatèrent de rire. « Non. En fait, la vue du sang me fait frémir. » Il s’arrêta, afficha un sourire soumis. « Littéralement. »

Ziva ne sembla pas prendre ombrage de l’éclat de rire ni de la confession. « Bien, il n’y aura pas une goutte de sang dans les appartements que nous visiterons. Mais que cherchez-vous exactement? Combien de pièces ? À quelle distance des commerces ? Ce genre de choses. Si vous désirez prendre le bus pour aller au travail... »
« Oui. C’est à seulement trente minutes de trajet de Fort Lewis, avec la ligne express. »
Elle approuva du chef. « Des enfants ? »
« Deux, tous deux au lycée » répondit Belinda.
« Donc, quelque part entre ici, le Tacoma Mall et le Villa Plaza. Nous avons beaucoup de nouvelles résidences dans cette zone. Enfin, si vous recherchez plutôt un pavillon... » Ziva leur jeta un rapide coup d’oeil et décida de laisser en suspens le reste de ses pensées – c’est bien trop cher pour un militaire en service.

«Nous cherchons plutôt un appartement. Nous n’avons jamais vécu dans une maison auparavant. Et nous ne souhaitons guère essayer, pour être sincères. Nous préférons avoir des gens autour de nous. » Belinda sourit poliment à Ziva.
L’agent immobilier ne s’inquiétait pas. Quand elle leur aurait montré sa sélection, toute la glace ambiante fondrait en quelques secondes. Quand la voiture s’arrêta et que leur chauffeur descendit pour leur ouvrir la portière, Ziva annonça : « Bienvenue à la résidence Sanctuary ». Elle invita M. et Mme Leroux à sortir du véhicule et embrassa du regard l’impressionnante structure qui se dressait devant eux.
Il s’agissait d’un magnifique complexe de quatre tours de dix étages chacune, reliées entre elles par des passerelles aériennes. La structure entière paraissait fondue dans l’acier et le verre. Au sol, au centre même des quatre bâtiments, jaillissait une fontaine autour de laquelle s’étendait un jardin bien entretenu.
Ziva scruta les visages de ses clients et sut qu’ils étaient déjà conquis. Tout cela s’annonçait comme une vente facile. Leur niveau de revenus lui indiquait qu’ils pouvaient se permettre un logement dans les nouvelles tours. Et les informations concernant le poste du sergent Leroux au sein de l’armée se revendraient très bien aux bonnes personnes. « Nous devons nous signaler à la sécurité. Ces bâtiments comportent à la fois des commerces et des logements privatifs. L’appartement que je souhaite vous montrer – trois chambres et deux salles de bain – se situe au huitième étage. Il rentre parfaitement dans votre budget... »